F.A.Q (Question fréquemment posées)

L’hydrogène, c'est dangereux ?

Oui, c'est dangereux comme tous les gaz combustibles, mais pas plus pas moins.
Pour être plus précis, il faudrait consulter les données des compagnies d'assurance, si quelqu'un veut s'y coller, il est le bienvenu.
Pour qu'un gaz combustible explose, il faut qu'il soit confiné, avec la bonne proportion combustible/comburant (hydrogène/oxygène) et bien sur il faut l'étincelle qui met le feu aux poudres.
Dans la pratique, le réservoir d'hydrogène est mis en dehors du volume habitable, comme c'est déjà le cas pour les citernes de propane.
Il peut aussi être à l'abris dans un local fortement ventilé et sans possibilité de rétention, ce qui permet de loger également d'autres éléments techniques nécessaires au processus complet, ceux qui seraient bruyant par exemple.
La liaison hydrogène vers la plaque de cuisson de la cuisine, ne représente qu'un faible volume mais qui pourrait éventuellement fuir dans le volume habitable (soyons parano).
Cette liaison n'est pas indispensable, on peut utiliser des appareils de cuisson électriques avec un bonne efficacité.
Pour conclure, réécoutez la conférence de Gérard Gebel spécialiste de la pile à combustible à hydrogène depuis 20 ans, en résumé, il dit ce que j'ai dit en introduction, à savoir que l’hydrogène n'est pas plus dangereux qu'un autre gaz combustible (butane, propane, méthane, grisou....)
Relisez aussi l'avis émis en 1980 par Jean Luc Perrier dans le paragraphe de son livre consacré à la sécurité.
L'hydrogène est utilisé dans l'industrie depuis des lustres, avez vous entendu parler d'une explosion ?
L'hydrogène et l'oxygène sont utilisés dans l'industrie spatiale en constituant l'étage cryogénique (qui fonctionne à une altitude ou il n'y a plus d'oxygène), vous avez vu beaucoup de fusées exploser ?
Apollo 13 oui mais c'est le réservoir d'oxygène qui eut des problèmes, à cause d'erreurs humaines au montage, et la ont est dans le cas de réservoirs contenant de l'hydrogène et de l'oxygène liquide à une pression de 101 325 Pa, et à des températures de -182°C pour l'oxygène et de -252°C pour l'hydrogène.
Et je ne parle pas des vibrations de l'ensemble.
Donc même avec des conditions extrêmes, c'est maîtrisé.
Vous n'êtes pas encore convaincu, alors je vous rappelle les paroles d'Einsten : “Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé.”

L'hydrogène n'est pas plus dangereux selon les pompiers

Sur son site, Idelis rappelle que "tous les principes de précaution sont mis en œuvre et encadrés par une stricte réglementation, via notamment le guide de recommandations émis en 2015 par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie".
Et le transporteur ajoute : "Élément clef de la sécurité, les réservoirs à hydrogène sont soumis à des contraintes d’homologation plus poussées que n’importe quel autre réservoir de stockage d’énergie : ils subissent des tests au feu, des tirs à balles réelles, des milliers de cycles de remplissage, des crash tests, et doivent résister à trois fois la pression de service.
Comme disent les pompiers de l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers, « toute énergie porte sa part de danger, la question est de savoir comment la maîtriser, et l’hydrogène n’est ainsi ni plus ni moins dangereux que l’essence ou le gaz naturel ».

La maison solaire 100% autonome "à appoint hydrogène" que vous décrivez, est elle disponible pour tous ?

À ce jour (avril 2022) et à notre connaissance, aucune entreprise, aucun constructeur ne propose ce type de maison pour tout un chacun.
Il y aune entreprise Allemande qui propose un système un peu équivalent mais qui n'est pas dimensionné pour avoir l'autonomie intégrale.
Par contre, il existe une solution intermédiaire qui est à réaliser en deux temps.
Il faut d'abord remarquer que cette maison est construite sur une base de maison solaire classique que nous appelons « massivement solaire » c'est-à-dire une maison qui va utiliser tous les composants et les techniques des maisons solaires connues actuellement, principalement l'architecture bioclimatique, le chauffe-eau solaire, les toitures captentes, les panneaux solaires photovoltaïques et une isolation extrêmement forte réalisée à l'époque par des isolants pétroliers qu'il est facile de remplacer aujourd'hui par des isolants biologiques, de façon à augmenter encore le caractère écologique de cette maison.
Donc cette maison solaire classique bien que très performante peux tout à fait être réalisée aujourd'hui par les acteurs du bâtiment, du moins ceux qui savent faire des maisons écologiques ce qu'il vous faudra tout de même vérifier avec attention. Dans un premier temps, cette maison fonctionnera de façon assez classique avec un branchement sur le réseau électrique et une énergie d'appoint qui pourrait être le gaz en bonbonne ou en citerne où le bois bien que pour nous le bois ne soit pas une énergie écologique.
Cet appoint d’énergie pourrait être installé dans un petit local à côté de la maison.
 Ensuite, dans un deuxième temps, peut-être dans 5 ans peut-être dans 10 ans, selon l'évolution du marché, le chauffage d'appoint pourra être remplacé par un système comprenant l'hydrolyseur, le stockage d'hydrogène et la pile àcombustible ou le moteur thermique à hydrogène (ce dernier étant beaucoup moins cher que la pile à combustible). Le moteur fonctionnerait en cogénération c'est-à-dire que l'on pourrait utiliser à la fois la chaleur produite et l'électricité produite pour les besoins de la maison.
A la fin de ce deuxième temps, on retrouverait bien la maison du Fraunhofer, du moins son principe tel qu'il a été conçu au départ et on obtiendrait une maison 100% autonome(électriquement et thermiquement).
A noter qu'une université française travaille déjà sur le principe de l'hydrolyseur pour particulier, nous vous tiendrons informé de sa disponibilité.
A noter que nous avons aussi un projet "personnel" pour réaliser une telle maison d'ici trois à cinq ans et que deux autres personnes se sont montrées intéressées par une telle réalisation, sans avoir fixé de date.

Faire une maison solaire "neuve" ou rénover de l'ancien ?

Voila une question importante, je dirais même très importante !
Je constate, depuis 1974 ou j'ai commencé à m'intéresser à ces questions, que la grande majorité des candidats à l'écologie ou à l'autonomie font les choix de rénover de l'ancien.
Pour l'aller droit au but, je déconseille ce choix et je vais essayer de développer des arguments.
Cependant il y des exceptions qui pourront aussi varier selon vos critères.
Si vous trouvez une bâtisse avec un coté patrimonial exceptionnel ou si le terrain est bien exposé avec une vue magnifique, alors c'est peut être un bon choix. Il vous faudra cependant déployer plus de temps et d'argent et mettre une partie de la technologie solaire à l'extérieur du bâtiment ou en verrue (disgracieuse) sur la toiture.
Vous aurez beaucoup de mal à traiter complètement les 5 axes de l'écologie proposés.
Pensez vous qu'il exite des bâtiments ancien à vendre qui aient une architecture bio-climatique ?
Le prix bas est souvent évoqué dans l'achat de l'ancien ou la facilité (apparente) de rénover soi même à moindre coût.
Avec l'ancien ça vous coûtera plus cher au fil du temps, avec toutes les réhabilitations, rénovations, réparations qui viendront grever le budget initial.
Et je ne parle pas des surprises que l'on a (surtout si on débute) quand on rénove.
Donc c'est à conseiller si vous avez déjà de l'expérience ou si des gens avertis peuvent vous encadrer.
C'est un choix qui correspondrait à un "retour à la campagne" avec des motivations écologiques mais pas trop centrées sur le bâtiment écologique proprement dit.
Si vous voulez vraiment une maison performante (voire autonome), avec des matériaux sain...(voir les 5 axes) Je vous conseille de faire du neuf en auto construction bien sur.
Au lieu de mettre une batterie de capteurs industriels en verrue sur la toiture ou a à coté de la maison, vous pourrez mettre en place des toitures captantes.
En résumé, si vous avez peu de critères à respecter, la rénovation est jouable, sinon passez au neuf en n'oubliant pas que le choix du terrain et son orientation est très important.
Il y a aussi des gens qui ont réussi à devenir autonomes à partir de l'ancien, ce qui prouve qu'il a des artistes !

Des conseils pour la rénovation

Orientation et obstacle
  Les possibilités indiquées ci-après sont d'ordre général, c'est à vous de voir si elles peuvent s'appliquer au cas par cas pour votre bâtiment.
Considérer la façade sud de votre bâtiment y a-t-il des obstacles qui vont empêcher le soleil de venir frapper votre façade sud (arbres, haies, bâtiments vétustes).
Ensuite vous pouvez envisager de raser ces obstacles ou de les diminuer en hauteur de façon à ce que l'angle horizontal entre le pied de votre bâtiment et le haut de ces obstacles n'excède pas 12 degrés.
Vous pouvez vérifier cela avec un Smartphone équipé du logiciel "clinomètre".
Ensuite, dans la mesure où les obstacles situés au sud auront été diminués ou supprimés, envisagez votre façade sud avec ses possibilités de captation solaire (grâce à ses ouvertures).
Il y a peu de chances que vous trouviez des grandes baies vitrées dans des bâtiments existant, mais c'est cette architecture qui vous rapportera le plus en termes d'énergie solaire gratuite.
Un agrandissement des fenêtres existantes est peut être possible, voir des nouveaux percements.
Les surfaces exactes sont évidemment à vérifier par un calcul de simulation STD (simulation thermique dynamique).
Derrière ces surfaces vitrées sud, le soleil va venir heurter le sol (en général 80% le sol et 20% les parois verticales).
Pour que cette énergie soit absorbée et stockée au mieux sous forme de chaleur (et donc restituée la nuit), les surfaces  touchées doivent être massives et conductrices de la chaleur (on évitera de mettre des plancher bois ou des moquettes pour les partie recevant l'énergie solaire).
De plus cette dalle massive doit être isolée par le dessous avec bien sur un isolant biologique et faisant barrière à la remontée d’eau (Pouzzolane ou Misapoor par exemple).
Si votre façade sud ne possède que de petites fenêtres (comme la quasi totalité des maisons anciennes), vous avez trois domaines de solution pour améliorer la captation solaire :
1) Éventrer votre façade pour y incorporer de grandes baies vitrées, cela peut se faire grâce à des linteaux métalliques de type IPN ou des linteaux bois selon la situation. Cela constitue un investissement important mais vous n'aurez pas à le regretter.
2) Installer une serre attenante sur tout ou  partie de la façade sud et éventuellement qui se retourne à l'est ou au l'ouest (ou les deux).
3) Utiliser une partie de la toiture sud pour faire une toiture captante, voir un exemple.
Cliquez sur l'image en haut au milieu pour avoir une vue éclatée. La partie toiture captante ne concerne que la partie haute du vitrage.
Donc voici quelques possibilitées qui peuvent se combiner.
Faire un éclairage direct de l'intérieur (éclairage zénithal), à compléter avec une autre part de la toiture utilisé en toiture captante (création d'air chaud pour renvoyer vers les pièces au nord) et il devrait rester de la place pour le chauffe-eau solaire et les panneaux photovoltaïques.
Le point critique (objet de nombreuses malfaçons) est de bien concevoir l'anti éblouissement; l'anti surchauffe et la ventilation (naturelle ou mécanique) pour évacuer les surchauffes estivales dès leur apparition. Cette ventilation de jour pourra également être utilisée la nuit (en période de canicule) pour sur-ventiler la maison dès que la température de l'air extérieur deviendra inférieure à la température intérieure.
Ces dispositifs sont pour une grande part identiques avec les équipements des serres horticoles (à ne pas confondre avec les serre tunnel en plastique des agriculteurs), allez visiter ces serres horticoles et interrogez les exploitants pour connaitre la façon dont elles sont gérées.
Tous ces dimensionnements sont également à faire par un calcul de simulation STD (simulation thermique dynamique).
Toitures
Après la façade sud c'est la toiture sud qui est le mieux exposée pour recevoir l'énergie solaire gratuite.
Vous pouvez y mettre un chauffe-eau solaire, des toitures captentes à air pour facilement renvoyer de la chaleur vers l'arrière de votre maison situé au nord.
Ou créer également des puits de lumière toujours pour améliorer la luminosité ambiance intérieure.
Bien sûr il y a maintenant les traditionnels capteurs photovoltaïques qui produisent de l'électricité.
s'il y a conflit entre les différentes surfaces captentes, vous pourrez peut-être plus facilement déporter les capteurs photovoltaïques vers un bâtiment voisin ou au sol (s’il n’y a pas d’ombre).
Vous pouvez également mettre une toiture captente « Hybride » qui aura une partie « air chaud » une partie « eau chaude pour l’eau chaude sanitaire » une partie « photovoltaïque » et une partie « vitrage » pour éclairer les pièces sous la toiture. Et tout ca peut se faire avec une uniformité d’aspect du plus bel effet, loin des capteurs industriels disparates montés en verrue.
Serres attenante.
Si vous n'avez pas trouvé de maison avec une architecture bioclimatique (ce qui est pratiquement introuvable) et si vous n'avez pas put modifier votre façade sud pour y installer de grandes baies vitrées, il vous reste la serre attenante sud.
L'image ci dessous vous en dira plus Qu'un long discours.
Il s'agit de la maison de Patrick Baronnet
Ne vous laissez pas limiter par la forme ou la disposition.
Vous pouvez avoir une serre modeste ou au contraire une serre qui va englober une façade et un pignon consécutifs, donc avec un retournement.
Cela peut permettre de rattraper un mur sud qui ne serait pas exactement orienté au sud.
Maintenant, il y a deux types de serre (d'un point de vue thermique).
Les serres à simple vitrage, que j'appellerais des serres d'agrément, vous pourrez y mettre des végétaux (selon la saison) et y passer des moments agréables (selon la saison) mais ce type de serre pourra vous apporter des calories gratuites (selon sa surface) selon ... La il faut aborder un point souvent mal traité, c'est le couplage thermique entre la serre et la maison attenante.
Si la serre est simplement adossée à un mur plein isolé (ou qui va l'être), le seul échange thermique qui peut se produire c'est d'avoir un flux sortant de la serre, ou un flux rentrant dans la maison (je n'entre pas dans le détail pour différencier l'isolation in ou extérieure, cela étant à voir avec un logiciel de simulation thermique). En résumé, sans être un grand calculateur on voit bien que transférer de la chaleur à travers un mur isolé, ne va pas produire un grand résultat.
Et donc, nous allons utiliser des clapets.
Et il y a les serres a double vitrages qui sont des surfaces habitables à traiter comme des pièces à part entières et déclarées come telles dans le permis de construire.
Commentaires sur le puits canadien (ou puits provençal).
Bonjour Merci pour votre réaction que je comprends tout à fait.
Je vais vous exploser la genèse de mon point de vue puisque j'étais aussi un fanatique du puits canadien avant d'en connaître les méandres.
J'ai travaillé dans la régulation électronique des systèmes thermiques il y a pas mal d'années, j'ai rencontré des sociétés qui avaient instrumenté des puits canadien donc il savaient parfaitement déterminer quels étaient les débits et les températures, contrairement à beaucoup de gens qui se contentent de mettre la main à la sortie du tuyau en disant c'est frais ça marche ! Et la, première surprise ils ont constaté que certains puits produisaient et d'autres non sans qu'on ait la moindre explication de ce phénomène, donc nous n'avons pas une fiabilité absolue.
Ensuite la revue le Moniteur a publié il y a pas mal d'années un article concernant les désordres du puits canadien qui vont de l'inondation aux odeurs et cetera.
Je n'ai plus le détail en tête mais vous trouverez peut-être cet article en cherchant. Ensuite creuser des dizaines de mètres dans le sol pour y enterrer un tuyau en plastique en général en produits pétroliers polluants et non recyclables ne me paraît pas du tout écologique et on n'est pas du tout sûr que quelqu'un viendra enlever tous ces tuyaux en fin de vie du bâtiment connaissant la négligence humaine. Enfin on sait tout à fait produire des bâtiments frais en ayant un recours à des techniques simples et prouvées depuis très longtemps qu'on appelle l'architecture bioclimatique.
Voir aussi les pays du Sud de la Méditerranée qui ont une grande expérience dans ce domaine.
je vous laisse découvrir cela dans les différents ouvrages qui traitent de ce sujet et éventuellement en contactant l'association "bâtir frais" qui elle est vraiment spécialisée dans ce domaine.
Dans le cas où aucune de ces solutions ne peuvent être mise en œuvre (dans la rénovation par exemple) alors pourquoi ne pas tenter un puits canadien ?
Et pour terminer je vous suggère d’utiliser des vitrages pariéto-dynamiques qui s’utilisent aussi bien pour le neuf que pour la rénovation (vous trouverez facilement sur internet).

Quelques conseils avant de démarrer

La plupart des gens ne construirons jamais.
Un grand nombre restera locataire (dont locataire 4.3% en France accédera à la propriété privée).
Parmis ces futur propriétaires, une partie achètera des biens dans l'ancien, qui n'ont pas de possibilité d'évoluer vers l'écologie, sauf en matière d'isolation (à vérifier).
Une partie achètera du neuf "déjà construit" par des promoteurs avec ou sans label "Ecologique", la aussi les résultats seront souvent médiocres car les critères sur lesquels sont basés ces labels sont très pauvres et ne correspondent même pas à ce savaient faire les pionniers du solaire il y a 20 ans.

Le choix du terrain

Le choix du terrain et évidemment très important.
En premier lieu on pourra regarder l’exposition vers le sud (si vous êtes dans l'hémisphère nord bien sûr) y a-t-il des obstacles, des collines, des grands bâtiments, des arbres sur le terrain du voisin, qui feraient de l'ombre ? Pour cela vous pouvez utiliser un clinomètre ou votre smartphone équipé d'un logiciel comme Multiclinometer.
par rapport à l’endroit ou va se situer votre future maison, si les obstacles se situent en dessous d'un angle de 12 degrés, alors il n'y a pas de problème, sinon il faudra, avant la construction (pendant la conception) vérifier plus finement avec un logiciel de STD (simulation thermique dynamique) comme COMFIE ou TRNSYS (du CSTB).
De toute façon je vous conseille fortement de faire cette simulation.
Le terrain est-il sain ? y a-t-il eu des pollutions, des anciennes usines des anciennes décharges. Interrogez les voisins, le maire, les archives, en cas de doute procédez à des analyses de sol au minimum là où va être située la maison ainsi que le potager.
Pour ceux qui sont sensibles aux ondes, vous pouvez également demander l'aide d'un géobiologue pour voir s'il y a des veines d'eau souterraines qui circulent à l'emplacement de la maison, s'il y a des failles géologiques et cetera et cetera.
Vous pouvez également consulter la carte des vents dominants ça se trouve sur Internet et voir sur place quelle est l'exposition du terrain, y a-t-il des rangées d'arbres qui vont vous protéger des vents dominant où est-il possible d’en planter qui feront leur office dans quelques dizaines d'années.
Profitez-en pour regarder comment sont situées les maisons du village proche, les anciens construisaient en fonction des vents, alors que les maisons récentes risquent de ne pas en avoir tenu compte.
Au niveau du sol il faut aussi regarder la présence de radon (consulter une carte de France qui indique les régions où on en trouve avant de creuser le sujet d'ailleurs facile à traiter).
Le sol permet-il de poser des fondations classiques ou faudra-t-il utiliser des techniques comme des pieux ou des micro pieux (grosse influence sur le prix). Dans tous les cas préférez une structure légère comme le bois qui sollicitera moins les fondations.
Faut-il drainer le sol pour y construire ?
Par contre la présence d'eau par le biais d'un cours d'eau de surface ou de veines d’eau souterraines ou l'on peut creuser pour puiser l'eau, sera favorable à l'autonomie en eau de la maison.
N'hésitez pas à consulter un sourcier.
Et nous sommes la si vous avez d'autres questions.

Pourquoi si peu de gens franchisssent le pas vers l'énergie solaire ?

En préambule, il faudrait vous poser la question à vous même, pourquoi ne l'avez vous pas fait jusqu'à aujourd'hui ?
Puisque aujourd'hui il y a au moins un début de prise d'information au travers de cette lecture.
Franchir le pas (ou pas) est la bonne question car c'est le premier pas qui compte (le fameux pas sage vers le passage).
En énergie solaire, il y a deux pas, le petit pas et le grand pas.
Le petit pas serait celui ou on installe un chauffe eau solaire ou des panneaux photovoltaïques sur le toit de sa maison existante.
Remarquons que le nombre de gens qui franchissent ce pas est dérisoire par rapport au nombre de gens qui pourraient le faire (techniquement et économiquement).
Le grand pas qui est réalisable quasi exclusivement lors de conception et de la construction d'une maison neuve, serait le recours à l'architecture bio climatique assorti des techniques solaires et écologiques qui la complètent (voir le schéma avec les 5 axes).
Beaucoup de gens restent locataires (environ 40%), le reste accède à la propiété individuelle en achetant de l'existant (neuf ou ancien, pratiquement jamais solaire) ou en faisant construire.
Et dans ce petit nombre qui font construire en ayant fait un choix particulier quand à leur architecture, ceux qui décident de recourir au solaire constituent une infime minorité.
Pour l'instant, nous sommes dans le constat, essayons maintenant d'en voir les causes.
D'abord la vérité est une chose qui se propage lentement, regardez combien de temps il a fallut pour que l'humanité admette que la terre est ronde (et pas plate) et que c'est la terre qui tourne autour du soleil (et non l'inverse).
Le fait que nous soyons à l'ère d'Internet n'y change pas grand chose. Les informations (catastrophes en tout genre ou résultas sportifs) certes sont diffusées à la vitesse de la lumières, mais les vérités et les prises de conscience nécessaires aux changements des mentalités et surtout des actes, n'évoluent pas plus vite.
Beaucoup de choses sont dites dans les média et beaucoup de ceux qui les écoutent pensent qu'il y a "la bas" des gens qui s'en occupent concrètement (qui ne font pas que d'en parler) et qu'eux même n'ont pas à s'en occuper, puisque des "spécialistes" s'en occupent.
C'est typiquement le discours des politiques "Votez pour moi et retournez vous asseoir dans vos canapés, vous allez voir ce que vous allez voir."
On peut aussi parler de "mentalité d'assisté" bien que dans ce cas il n'y pas d'assistance, hormis quelques primes saupoudrées de temps en temps pour telle ou telle technologie.
Un autre aspect, toujours dans le domaine de la psychologie est une caractèristique de l'être humain qui n'aime pas montrer son ignorance.
Ainsi un humain à qui on pose une question, prendra systématiquement position (84% exactement) même s'il ne connais rien dans le domaine concerné par cette question.
Il faut peut être relire le discours de la méthode de Monsieur René Descartes.
Citons aussi "L'ignorant affirme, le savant doute et le sage réfléchit" de Aristote 384 av. J.-C.
Cette prise de position initiale (basée souvent sur une simple aptitude à véhiculer des idées reçues) se trouve aggravée par un phénomène d'enkystement, comme les moules s'accrochent à leur rocher.
On pourra à ce titre revoir le film "I comme Icare" avec la scène inspirée par les travaux de Stanley Milgramm "Soumission à l'autorité".
Si une personne commence par émettre un mensonge (ou prend unne positionn erronée dans un domaine ou elle ne connaît rien), elle peut relativement
facilement changer sa position dans un temps court et dire "Entendu, j'ai dit une bétise",mais si elle maintient publiquement sa position initiale pendant des mois, des années, des dizaines d'années, il lui sera beaucoup plus difficile et peut être impossible de revenir en arrière.
Un autre aspect est le coté "grégaire" ou "mouton de panurge" de l'être humain, il se croit en sécurité et faisant la même chose que son voisin, son beau frère ou son collègue de bureau. Et de même pour ses idées et ses prises de position.
C'est un peu l'effet de masse utilisé dans les hypermarchés, ils mettent en tête de gondole des montagnes de tel ou tel produit, le réflexe pavlovien des consommateurs doit être (quantité = prix bas) et ils achètent sans même vérifier si le prix est réellement une bonne affaire !
Dans le domaine des idées reçues, il faut donner la palme d'or au monde des médias, ils ne mentent pas, ils déforment simplement la réalité ou font des omissions en oubliant des parler de ce qui fonctionne.
Ainsi, je viens d'entendre une émission "C dans l'air" avec des "spécialistes ?" qui ont quand même déclaré que les énergies renouvelables (solaire donc), c'était cher !
Sans dire qui n'y a pas de problème de ressource (5 milliard d'années pour le soleil) ni de rejet. En oubliant de dire que l'énergie solaire est 100% gratuite, qu'il y a des méthodes gratuites pour la capter (l'architecture bio climatique par exemple).
Que si certains dispositifs de captation demandent un investissement, cet investissement est amorti en quelques années et ensuite ce qui est capté devient gratuit.
Une des conséquences de cette absence d'information est que les renard entrent plus facilement dans les poulaillers.
Les renard, ce sont les promoteurs et les poules ce sont les futurs acquéreurs qui n'ont pas pris la peine de s'informer.
Comme le mot écologie connait un certain succès (je parle du mot) les renard ont repeint en vert leur descriptifs et leur publicité, à grand coup de "normes" et autre "labels" aux titres les plus ronflant les uns que les autres. Eco ceci, qualité cela, basse consommation...
Ainsi, un certain nombre de gens sont persuadés qu'en achetant ce type de logement, ils sont tout à fait dans une démarche environnementale et qu'ils vont contribuer à sauver la planète du réchauffement climatique !
Une fois que les premières factures d'énergie arrivent et que l'on a mesuré les inconforts et vu les malfaçons, le rêve peut devenir cauchemar.
Rassurez vous, il existe aussi des logements de qualité, mais le monde du bâtiment est un monde extrémement corrompu (j'y ai travaillé 30ans) donc informez vous, faites votre enquête sur place ne croyez pas ce que les vendeurs disent, vérifiez par vous même.
Trouver le logement qui vous convient (prix, situation, taille, état, consommation d'énergie) est souvent un casse tête et je n'ai pas cité l'énergie solaire dans la liste des critères car dans la pratique, elle n'y est pas. Même le critère "consommation d'énergie" que j'ai cité, n'est pratiquement jamais pris en compte.
Pourtant vous aurez à le prendre en compte dans vos factures et même de plus en plus puisque les énergies fossiles vont devenir rares et chères, puis disparaître totalement, ce qui pose un autre problème beaucoup plus grave.

Comment avoir de l'hydrogène sous pression, sans compresseur ?

Oui le texte au dessus de l'image indique bien 30 bars 2 Kwe pour l'électrolyseur du Fraunhofer institut.
La pression de 30 bars est obtenue par la pompe qui injecte l'eau dans l'électrolyseur.
C'est le même procédé utilisé par les chaudières à vapeur, rien de nouveau sous le soleil !
Il faut cependant une régulation à variation de fréquence sur la pompe pour que le débit d'eau s'adapte en permanence à la quantité de gaz électrolysé.
Il faut en plus réguler le niveau d'eau dans l'électrolyseur, trop bas les électrodes seraient dégarnies, trop haut on va dans le système d'aspiration des gaz, mais rassurez vous des protections existent.
De plus, l'utilisateur, et même l’installateur n'a pas à se préoccuper de tous ces détails techniques, dans la pratique un électrolyseur est construit avec tous les éléments qui sont nécessaires à son fonctionnement, l'installateur n'a qu'a le brancher, aussi simplement qu'une chaudière.
Dernier point, pour les curieux, pourquoi mettre en pression l'eau (avec une pompe haute pression) plutôt que les gaz produit (avec des compresseurs) ?
Le premier avantage est qu'avec une seule pompe à eau, vous mettez en pression à la fois l'hydrogène et l'oxygène, sinon il faudrait deux compresseurs, un par gaz.
Le deuxième avantage est le prix et la disponibilité. Essayez de trouver des pompes à eau haute pression, vous trouverez facilement, même dans le domaine des usages domestique (qui n'a pas un nettoyeur haute pression à 130 bars ?).
Maintenant essayez de trouvez des compresseurs 30 bars pour l'hydrogène et l'oxygène, il faut faudra aller vers le monde industriel et vous risquez de ne trouver que dans des grandes puissances (je n'ai pas essayé mais vous pouvez le faire).

C'est une vraie usine à gaz !

Oui c'est le cas de le dire c'est une usine à hydrogène.
J'ai présenté un schéma simplifié avec 5 méta composants : photopiles/électrolyseur/batterie/Pile à combustible (ou groupe électrogène)/onduleur.
Maintenant si on veut faire un schéma avec absolument tous les moindres composants du système, ça va rapidement se complexifier.
Alors de quoi parlons nous ?
Qui sait lire le schéma de principe complet (y compris le programmateur) de son lave linge ?
Qui sait lire le schéma électrique complet (y compris les bus de terrain et leurs composants) de son automobile ?
Qui sait lire le schéma de principe complet (y compris les millions de connexions interne au processeur) de son ordinateur ?
Pourtant chacun sait utiliser ces trois appareils.
Il ne faut pas confondre :
1) Les informations techniques nécessaires aux concepteurs des machines.
2) Les informations techniques nécessaires aux fabricants des machines.
3) Les informations techniques nécessaires aux installateurs des machines ou des ensembles de machines. (ou aux auto constructeurs d'installations complètes)
4) Les informations techniques nécessaires aux utilisateurs des machines. (marche/arrêt/réglages/entretien).
Si vous voulez vous mettre dans la peau des quatre type cités, je vous souhaite du courage.
Si vous vous placez dans la situation habituelle de l'usager, vous aurez à contacter un bureau d'études qui déterminera le schéma et le matériel qui vous convient.
Ensuite vous aurez affaire à une entreprise qui installera le matériel et qui vous donnera la formation nécessaire pour l'utiliser.
Maintenant si vous êtes curieux ou auto installateur, vous aurez de quoi vous faire plaisir.

On fait tout avec l'hydrogène ?

Non.
L'hydrogène est la principalement pour faire du stockage inter saisonnier (dans le cadre d'une utilisation pour le bâtiment).
Une chose n'est pas représentée sur le schéma simplifié mis sur la page d'accueil, c'est le fait que la très grande partie de l'énergie utilisée par cette maison est faite de manière classique .
C'est à dire architecture bioclimatique, capteurs solaires thermiques, récupération sur l'air et sur l'eau, capteurs photovoltaïques utilisés en direct ou en déphasage jour/nuit grâce aux batteries.
Donc l'hydrogène ne sert que pour avoir de l'énergie en période de déficit, en hiver, ce qui s'appelle aussi "écreter la pointe hivernale".
Ce point est très important à considérer, car beaucoup de gens pensent (mais je ne suis pas sur que ça existe encore) qu'une maison à hydrogène serait une maison à hydrogène à 100%, de même que dans l'ancien monde (encore actuel pour quelques temps), il y avait des maisons 100% gaz ou 100% Fuel ou 100% électricité. L'hydrogène ne fera que l'appoint hivernal de maisons qui seront déjà en base à ultra basse consommation grâce à l'énergie solaire directe. Pour illustrer cette contrainte, on peut regarder l'évolution des véhicules en partant des chariots à roues en bois (ou des carrosses) tirés par des chevaux, jusqu'au véhicules à moteurs actuels. Le premier à avoir fait une tentative de mutation a été monsieur Nicolas Joseph Cugnot et son fardier d'artillerie, en photo ci dessus (et toujours visible au musée des arts et métiers çà Paris). Le principe est assez simple, on part d'un chariot en bois avec un châssis rectangulaire sur quatre roues en bois. On vient ajouter et accoupler une machine à vapeur (qui commençait à se développer à l'époque). L'engin connut des problème de maîtrise de la conduite et ne fut pas produit en quantité. Par contre, l'idée très semblable de mettre une machine a vapeur sur un châssis métallique, avec des roues métalliques elles même prenant appuis sur des rails métallique fixes, connut un grand succès qui ne s'est jamais démenti. Les rails apportaient la stabilité dans la conduite de l'engin et le contact fer sur fer (roue sur rail) ne demandait qu'une puissance réduite, beaucoup plus réduite que le contact des roues en bois sur un sol en terre.
En résumé, le type d'énergie utilisé doit être adapté au type de maison. (ou l'inverse)
L'hydrogène n'est pas fait pour les passoires thermique d'hier mais pas non plus pour les maisons neuves d'aujourd'hui (qui demain seront aussi considérées comme des passoires thermiques).
On ne met pas non plus du vin nouveau dans de vieilles outres; autrement, les outres se rompent, le vin se répand, et les outres sont perdues; mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le vin et les outres se conservent. [Matthieu 9:17]

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Ou en sommes nous ?

Le site est créé, il reste à le faire évoluer.
Une mailing liste sera crée le moment venu
La visite de la maison du Fraunhofer institut n'est plus possible, celle ci est maintennat habitée.
Il faut préciser que cette maison se trouve incluse dans l'enceinte du Fraunhofer Institut.
Une autre chose à noter est que les informations relatives à cette maison disparaissent progressivement du site internet du Fraunhofer, sauf les documents écrits qui sont repris sur ce site.
Il y a pourtant beaucoup de grosses société qui s'intéressent à l'hydrogène, mais ce sera pour vous le vendre (voir les liens dans le paragraphe suivant).

Comment éviter les arnaques ?

D'abord les généralités du point de vue économique.
Ne jamais signer aucun papier lors de la première rencontre avec le commercial ou le représentant de la société qui vous visite, ceci est impératif, jamais aucun papier signé la première fois.
Cependant profitez-en pour avoir le numéro de SIRET de l'entreprise ou au moins son intitulé exact.
Ensuite vous pourrez facilement faire une recherche sur internet pour savoir depuis quand existe cette entreprise, c'est déjà une première indication, une entreprise qui a 2 mois et une autre qui a 10 ans n’ont a priori pas la même solidité.
Ensuite vous pouvez regarder l'évolution du bilan comptable ces dernières années et en particulier regarder si cette entreprise est en faillite ou pas.
Ensuite les choses deviennent plus difficiles, il faut vous informer sur la qualité potentielle de ce qui vous est proposé.
Déjà méfiez-vous des labels.
Ce sont des appellation commerciales souvent utilisées avec des noms ronflants et attractifs destinés à vous donner envie sans autre investigation.
Premièrement regardez quel est l'organisme qui a attribué ce label.
Deuxièmement procurez-vous la description exhaustive de ce label pour savoir ce qu'il contient, vous pouvez vous faire aider par une association de consommateurs pour la partie classique du bâtiment mais peut être plus difficilement par la partie écologique et solaire.
Nous pouvons cependant vous indiquer un label, mais ce n'est pas forcément le seul qui soit valable, c'est le label Passivhaus que nous connaissons depuis très longtemps, mais il ne faut pas non plus forcément vous arrêter à celui-ci, il n'est pas non plus au sommet de la hiérarchie.
La seule obligation réglementaire thermique, c'est la réglementation thermique RT 2012 (avant) et la RT 2020 (maintenant) mais là encore, ça ne constitue pas un summum c'est plutôt un minimum.
À notre avis les réglementations ont toujours eu 20 ans de retard par rapport à ce que savent faire les pionniers et elles servent tout juste à éviter de faire des passoires thermiques.
Mais vérifiez quand même que cette réglementation soit suivie correctement par votre entreprise puisque c’est un minimum obligatoire.
Maintenant pour ce qui est de la qualité et de la fiabilité de l'entreprise, il y a moins de méthodes.
Vous pouvez essayer de contacter une association écologique du bâtiment proche de chez vous, pour cela vous pouvez essayer de regarder le site CLER.org pour trouver une association proche de chez vous, en espérant y trouver de l'aide et des conseils.
Vous pouvez aussi demander à votre entreprise potentielle de vous faire visiter des réalisations proches et de faire votre enquête par la suite.
La partie précédente vous demandera uniquement du temps mais assez peu de dépenses financières.
Mais l'arme absolue (si j'ose dire), c'est ce qui va suivre, vous aurez pour cela besoin d'un ingénieur thermicien sachant manipuler un logiciel de simulation thermique STD (simulation thermique dynamique) et lui demander de rentrer toutes les caractéristiques de la maison que l'on vous propose.
Ensuite il pourra vous interpréter les résultats et vous donner son avis, demandez-lui aussi son avis sur la qualité des matériaux.
Bien sur cette intervention à un coût, mais sachant qu'une maison dure environ un siècle, si on répartit sur la durée d'usage, il est assez faible.
Maintenant pour un problème plutôt technique, ou une question précise, vous pouvez contacter :
Pour le domanine de lélectricité photovoltaique ou des panneaux PV :
Pour le domaine du solaire thermique (architecture bioclimatique, chauffe eaux solaire, matériaux bio,...) :
Pour une question liée au batiment plutôt ancien ou traditionel:
Pour les travaux a faire soi meme:

Quelques idées reçues sur l'énergie solaire

Je m'éloigne un instant du thème de l'autonomie par l'hydrogène pour aborder quelques idées reçues sur l'énergie solaire en général, car j'entends encore souvent les mêmes âneries qu'en 1974.
Le solaire c'est bien dans le sud.
Et bien non, s'il y avait un pays du sud recevant suffisamment de soleil pendant toute l'année, alors pourquoi investir dans du matériel solaire ?
Il ne faut pas confondre les besoins en énergie (chauffage et eau chaude sanitaire) et les apports gratuit d'énergie solaire.
Les pays d'Europe du nord sont parmi ceux qui utilisent le plus l'énergie solaire, les apports disponibles sont moins importants, mais les besoins le sont beaucoup plus.
Au final c'est la quantité d'énergie économisée qui compte.
Le solaire c'est cher.
Encore non, entre deux bâtiments, semblables en tout point sauf l'architecture, celui qui est solaire, dans le sens ou son architecture est solaire (on dit aussi bioclimatique) consommera moins et sera plus confortable à vivre, avec le même coût de construction.
Ensuite, si vous décidez de mettre plus d'équipement dans celui qui est solaire (un chauffe eau solaire par exemple), il coutera plus cher au départ, mais l'investissement sera amortit en quelques années.
En résumé, c'est le coût global qui devrait compter, appelé aussi coût du berceau à la tombe.
Le solaire, j'attend que la recherche progresse et quand ça sera au point, je m'y mettrais.
Toute technologie peut toujours progresser, les chauffe eau solaire étaient déjà utilisés en Amérique lors de la conquête de l'ouest.
Ce qui me rappelle un proverbe amérindien : Celui qui veut faire quelque chose, trouve des moyens, celui qui ne veut pas, trouve des excuses.
Le solaire ne produira qu'une partie de l'énergie dont j'ai besoin.
C'est en partie vrai.
Au niveau mondial, l'ensemble des énergies que nos machines ou nos bâtiments consomment et qui fait l'objet de transactions financières (gaz, fioul, charbon, bois, nucléaire...), représente en un an l'énergie solaire reçue par la planète en un quart d'heure !
Donc la ressource solaire est plus de 20000 fois supérieure à nos besoins (transports, bâtiments, industries), par contre elle est diluée dans le temps et dans l'espace, d'ou l'intérêt d'utiliser des systèmes de stockage inter saisonnier. (qui existent déjà à titre de prototype).
Lorsque le bilan des énergies renouvelables est annoncé, il tient uniquement compte des énergies faisant l'objet de transactions financières et on obtient des chiffres de l'ordre de quelques pourcent.
Ce qui veut dire que l'énergie du soleil qui vous éclaire le jour, qui vous chauffe une bonne partie de l'année, qui fait pousser les légumes que vous mangez, qui vous fourni l'oxygène (à vous et a vos voitures), qui créé le vent des éoliennes, qui créé la pluie des barrages hydroélectriques, n'est pas prise en compte !
Il faut bien décortiquer les chiffres pour les comprendre.
Le solaire, si c'était aussi merveilleux, ça se saurait !
La c'est vrai, connaissez vous l'histoire de celui qui disait : Si la terre était ronde, ça se saurait ?
Il est vrai que cela se passait à une époque ou la quasi totalité des gens pensaient qu'elle était plate.
Et si les gens étaient suffisamment autonomes pour se faire leur propre idée, sans se fier aux médias de masse, ou aux promesses des renards flatteurs ça se saurait ?


Les liens suivant étaient une esquisse d'information concernant les dangers du bois énergie.
Nous vous conseillons maintenant de vous rendre sur le site halteauxfeux.com



Combien de planètes faut il pour planter suffisamment d'arbres pour absorber le carbone que nous produisons ?
La compensation carbone grâce aux plantations d'arbres, arnaque ou réalité ?

Je commencerai par une pensée émue pour nos amis Brésiliens et Australiens (et les autres) dont les forêts partent en fumée et qui seront très heureux d'apprendre que l'on va pouvoir replanter,
non pas pour réparer les dégâts qu'ils ont subi mais pour pouvoir continuer notre petite course vers la consommation infinie,
nous les braves pays occidentaux qui avons apporté la lumière dans le monde,
lumière qui pour l'instant part en fumée.
Le premier argument sera que cette compensation carbone n'a jamais existé, n'a jamais été expérimentée à une échelle significative dans le monde, au contraire nous continuons à la fois à déforester tout en consommant de plus en plus d'énergie carbonée au niveau mondial. Les quelques méthodes semblables (se créer des crédits carbone) et autres n'ont jamais fonctionné non plus. La tâche est en effet immense vu la quantité immense d'énergie carbonée que nous consommons, il faudra planter évidemment dans d'autres pays, peut-être dans les mêmes pays dont nous avons pillé les ressources pétrolières et gazières, de façon proche. Ca me fait penser à l'histoire de mettre la poussière sous le tapis pour ne plus la voir. Ces plantations devraient durer, être remplacées en cas d’incendie et replantée en fin de vie ad vitam aeternam (comme les déchets nucléaires enfouis et que nous allons laisser aux générations futures pour des temps considérables) mais avec la même inconscience ! Cette technique ne respecte pas non plus la notion de “circuit court” (la fameuse tomate bio mais qui a été cultivée au pérou), on retourne dans les vieux schémas de Méga réseaux que personne ne pourra contrôler (sauf les mafias) , quelqu’un nous a pourtant conseillé de ne pas mettre le vin nouveau dans les vieilles outres. Maintenant supposons que cela fonctionne, que l'on arrive effectivement à planter suffisamment d'arbres ou autre végétaux pour stabiliser notre taux de gaz carbonique, que va-t-il se passer ? Les personnes qui proposent la compensation carbone pour limiter le réchauffement climatique disent en fait : nous voulons continuer à utiliser le pétrole le charbon le gaz, ils le disent sans le dire vraiment parce que ce n'est pas très grand public de le dire, mais c'est pourtant la réalité. Elles s'imaginent peut-être qu’en mettant en place cette compensation carbone nous allons pouvoir indéfiniment continuer à utiliser du charbon du pétrole ou du gaz. Or c'est complètement faux, dans les énergies non renouvelables il y a le problème des rejets (principalement le gaz carbonique) mais aussi le problème des ressources qui s'épuisent et dans quelques dizaines d'années nous n'aurons plus de pétrole. Les arbres censés stocker le gaz carbonique n'auront même pas le temps d'arriver à maturité qui correspond en gros à une cinquantaine d'années, sachant de plus que les dix premières années, une bouture d'arbre ne stock aucun carbone.
De plus une plantation d'arbre doit etre sérieuseusement entretenue les premières année sous peine fr forte mortalité, ce qui n'a glopalement pas été le cas dans les expériences déjà faites. Pour moi la transition énergétique c'est de faire monter progressivement le taux d'énergie renouvelables dans notre consommation globale et parallèlement de faire descendre le taux d'énergie non renouvelable. C'est un processus de transition (Qui n’est pas encore commencé,)à la fin duquel nous retrouverons une utilisation exclusive d'énergie renouvelable c'est-à-dire d'énergie solaire dont les apports correspondent à 25000 fois nos besoins actuels, qui sont des besoins complètement démesurés et vu la façon dont nous gaspillons l'énergie, de plus de façon très inégalitaire puisque 20% des terriens “riches” (dont nous sommes) consommons 80% des richesses mondiales. Ce qui permet difficilement d’envisager un monde en paix. Et nous savons déjà faire beaucoup de choses dans le domaine des énergies renouvelables qui sont rarement mentionnées comme par exemple la réalisation de bâtiments solaire entièrement autonome aussi bien par la chaleur que pour l'électricité et qui ne demandent qu'à se développer en étant plus connus Ils sont pour l'instant mis en place par des passionnés par des pionniers il faudrait que le grand public soit plus informé.

la surface forestière française en augmentation ?

NOta : Les informations ci dessous sont reprises de Monsieur Jean-Loup CARUANA : relation Ingénieur/Administrateur Air - Climat - Énergies
Face à ses détracteurs, la filière bois-énergie met souvent en avant le fait que la surface forestière française est en augmentation, qu'il n'y a donc pas de problème à augmenter les prélèvements destinés à la combustion et que le bilan carbone du bois-énergie est ainsi neutre voire négatif.
Autre son de cloche du côté du Haut conseil pour le climat qui constate un "« effondre[ment] » des puits forestiers, dont la capacité de stockage a « baissé de 48 % [par rapport à] 2010 » en raison d’une diminution de la production biologique, d’une plus forte mortalité (sécheresses, tempêtes, incendies, prolifération de scolytes), et d’une augmentation des prélèvements (50,1 Mm3 par an entre 2011 et 2019, contre 42,4 sur la période 2005-2013).
Cette hausse des coupes ne se traduit cependant pas par un stockage accru dans les produits bois, dont la capacité atteint 0,8 MtCO2e en 2020, contre 3,4 MtCO2e en 2010 : la hausse des volumes de bois commercialisé entre 2014 et 2019 repose ainsi en grande partie sur la production à des fins énergétiques (+3,4 % par an, contre +0,3 % en moyenne toutes filières confondues)."


Un autre lien vers la compensation carbone.

Le chauffage au bois est-il écologique ?

Nota : cet enregistrement de l'émission de France Inter ne parle pas des polluants générés à l'intérieurs des logements par les matériaux de construction ou les matériaux du mobilier (colles, solvants..)
Ces polluants produisent une pollution à l'intéreurs des batiments plus importante qu'elle n'est à l'extéruers des batiments, même dans les artères à forte circulation. Donc informez vous et ventilez votre logement.



Le bois "industriel" pour le chauffage est-il une catastrophe qui s'annonce ?


Arrêtez le massacre a la tronçonneuse ! et cliquez

Jean-loup Caruana (De Air Parif ) vous propose le rapport de 52 pages de février 2022 concernant les particules fines..
Quelques info sur les granulés de bois (1).
Quelques info sur les granulés de bois (2).

Le chauffage au bois domestique au Royaume-Uni entraîne 1 milliard de livres sterling de coûts de santé par an, selon un rapport


l'emballement du réchauffement commence

Mauvaise nouvelle pour un Lundi, hélas : l'emballement du réchauffement commence à pointer le bout de son (vilain) nez. Tant qu'il est dans l'air, le CO2 est chimiquement inaltérable, et donc... éternel. Pour ressortir de l'atmosphère, ce gaz ne connaît que deux exutoires : la photosynthèse, et la dissolution dans l'océan. Malheureusement, ces deux processus vont s'affaiblir dans le cadre du réchauffement climatique. Le puits terrestre (la photosynthèse) baisse avec la déforestation, le stress hydrique et thermique, et les incendies. Le puits océanique baisse lorsque l'eau se réchauffe, et également lorsque la plongée des eaux au large du Groenland s'affaiblit. Cet article des Echos rappelle diverses études scientifiques récentes qui montrent toutes que l'affaiblissement des puits, terrestres comme océaniques, est en cours, avec un risque majeur que les puits se transforment en sources, risque documenté depuis des décennies dans la littérature scientifique (pas dans la presse généraliste qui globalement n'est pas du tout au niveau). Il faut rappeler que, entre autres espoirs fous (car le premier est de compter sur de la croissance verte), la Stratégie Nationale Bas Carbone compte aussi sur une augmentation des puits. Cela risque fort d'être juste un rêve de plus.

La forêt amazonienne brésilienne émet désormais plus de carbone qu'elle n'en absorbe

La forêt amazonienne brésilienne, victime du changement climatique et des activités humaines, a rejeté ces dix dernières années plus de carbone qu'elle n'en a absorbé, un basculement majeur et inédit, selon une étude publiée cette semaine. Sans les forêts,
un des "poumons" de la planète qui absorbe entre 25 et 30 % des gaz à effet de serre émis par l'Homme, le dérèglement climatique serait bien pire.
Mais depuis plusieurs années, les scientifiques s'inquiètent d'un essoufflement des forêts tropicales, et craignent qu'elles puissent de moins en moins bien jouer leur rôle de puits de carbone.
Et l'inquiétude vient notamment de la forêt amazonienne, qui représente la moitié des forêts tropicales de la planète. L'étude, publiée jeudi dans Nature Climate Change par une équipe internationale, se penche sur l'Amazonie brésilienne, qui représente 60 % de cette forêt primaire, et le constat est sombre.
Entre 2010 et 2019, cette forêt a perdu de sa biomasse : les pertes de carbone de l'Amazonie brésilienne sont environ 18 % supérieures aux gains, a précisé dans un communiqué l'Institut français de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae). "C'est la première fois qu'on a des chiffres qui montrent qu'on a basculé et que l'Amazonie brésilienne est émettrice" nette de carbone, explique à l'AFP l'un des auteurs, Jean-Pierre Wigneron, chercheur à l'Inrae.
Pour l'instant, a priori, "les autres pays compensent les pertes de l'Amazonie brésilienne" et ainsi "l'ensemble de l'Amazonie n'a pas encore basculé, mais elle pourrait le faire bientôt", poursuit-il. "Jusqu'à présent, les forêts, en particulier les forêts tropicales, nous protégeaient en permettant de freiner le réchauffement, mais notre dernier rempart, l'Amazonie, est en train de basculer", met en garde le chercheur. L'étude met d'autre part en avant la responsabilité méconnue, mais majeure, des "dégradations" de la forêt. Contrairement à la déforestation qui fait disparaître la surface boisée, les dégradations incluent tout ce qui peut l'abîmer, sans pour autant la détruire totalement : arbres fragilisés en bordure des zones déforestées, coupes sélectives, petits incendies, mortalité des arbres liée à la sécheresse. Des atteintes moins facilement décelables que de grandes étendues rasées. Utilisant un indice de végétation issu d'observations satellitaires micro-ondes, permettant de sonder l'ensemble de la strate de végétation et pas seulement le sommet de la canopée, l'étude conclut que ces dégradations de la forêt ont contribué à 73 % des pertes de carbone, contre 27 % pour la déforestation, pourtant de grande ampleur. Avec AFP.

Faudra-t-il renoncer à utiliser sa cheminée ou son poêle à bois ?

(Edition de l'Usine Nouvelle du 30 avril 2021)
Certains appareils sont considérés comme trop polluants.
Les longues périodes de confinement auront peut-être réveillé des souvenirs de soirées au coin du feu, face à un poêle ou une cheminée.
Un acte moins écologique qu’il n’y paraît.
Constatant qu’en 2018, le chauffage au bois domestique était responsable de 43% des émissions de particules fines de type PM 2,5, ainsi que plus de la moitié des très fines émissions particules PM 1,0,
le gouvernement soumet au public une consultation visant à réduire de 50% entre 2020 et 2030 la pollution atmosphérique générée par le chauffage au bois domestique. Il s’agit du premier émetteur de particules fines en France.
“Une combustion de mauvaise qualité peut émettre jusqu’à dix fois plus de particules fines, particulièrement dangereuses pour la santé”, constate Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique.


Extrait du message de Nicolas Breyton (Sur Linkedin)
L'Europe de l'Est va sacrifier des forêts ancestrales en Pologne pour alimenter les poêles et les centrales à biomasse en granulés allemandes, autrichiennes et italiennes.
C'est l'autre effet pervers d'une politique écologique qui négligeait les chiffres de nos dépendances au gaz.
Il faut savoir que depuis 25 ans, la politique Européenne a été de développer au maximum les installations de biomasse, qui constituent les 3/4 de l'augmentation des énergies dites renouvelables en Europe depuis 2000 .
La production énergétique biomasse a augmenté bien plus vite en valeur absolue que le solaire et l'éolien réunis.
L'exploitation forestière s'est encore accélérée ces dernières années, surtout en Scandinavie.
Le problème, c'est que cette ressource, même visiblement bien gérée, si elle est déployée à grande échelle, n'est pas renouvelable, car tout manque d'énergie fossile mettra la pression sur l'approvisionnement en bois de ces centrales, jusqu'à, dans l'urgence, couper du bois non durable.
C'est ce qu'il se passe en Allemagne, en Italie et en Autriche en ce moment même: tout le monde veut bourrer sa cheminée.
Je rappelle que d'un point de vue pollution, la biomasse est, sur bien des aspects, pire que le charbon: une densité énergétique plus faible, une destruction plus large des zones sauvages par KWh, des tronçonneuses et des camions, des usines à granulés, et des particules fines dix fois supérieures aux centrales à charbon modernes.
Pourquoi donc est-ce promu par les écologistes? Car ce qui vient de la Nature est toujours mieux considéré que ce que vient de l'industrie, cette vue manichéenne n'est pas rationnelle. elle est juste dans la lignée du "Bio" qui estime qu'exploiter les produits bruts de la nature est toujours plus sain que des ersatz industriels (bio cosmétiques meilleurs que des molécules synthétisées? phytothérapie meilleur que l'allopathie classique?).
Vraiment? Heureusement que nos pneus ne viennent plus des hévéas!
Par contre le nucléaire, il y a 4 g de déchet par an et par personne, c'est inadmissible, et le gaz de roche mère, qui sait comment ne plus impacter les nappes phréatiques depuis 10 ans, et qui ne détruit pas la forêt, est interdit, mais en fait non, il est autorisé puisqu'on en importe en masse du Texas et c'est mieux quand c'est les autres!
Soyons raisonnables! Seule une lecture scientifique, macroéconomique et géopolitique des énergies (en imaginant les vases communicants) nous permettra de prendre les meilleures décisions.
Sans une analyse froide et profonde des problèmes techniques, il est certain que nous amplifierons les problèmes économiques, sociaux et écologiques, et nous ne serons pas meilleurs que les français du 18e siècle qui coupaient toutes les forêts pour ne pas mourir de froid.
A quand les Etats Généraux européens de l'écologie scientifique et rationnelle, où les opinions politiques sont rejetées devant les ordres de grandeur, les faits scientifiques et les chiffres?


Message de Jean-Loup CARUANA (Ingénieur/Administrateur Air - Climat - Énergies)
Avec l'augmentation des prix de l'énergie, on risque d'assister cet hiver à une recrudescence de l'utilisation des appareils de chauffage au bois.
Ci-dessous une plaquette de l'agence de l'environnement irlandaise qui rappelle à quel point ces moyens de chauffage peuvent avoir un impact sur la qualité de l'air et la santé. poele

Changement climatique : « Nous allons dans la mauvaise direction », alerte l'ONU

poele

« Les climatologues sont formels : nous allons dans la mauvaise direction », prévient l'Organisation météorologique mondiale (OMM) en publiant, le 13 septembre, le nouveau rapport intitulé United in Science.
Ce rapport dresse le bilan des publications scientifiques les plus récentes traitant du changement climatique, de ses incidences et des réactions qu'il suscite.
Il confirme que les concentrations de gaz à effet de serre « continuent d'augmenter et d'atteindre des pics sans précédents ».
Malgré la baisse des émissions mondiales de carbone d'origine fossile pendant le confinement, les taux planétaires d'émissions de CO2 en 2022 (de janvier à mai) seraient supérieurs de 1,2 % à ceux de la même période en 2019, « en raison d'augmentations aux États-Unis, en Inde et dans la plupart des pays européens ». Les experts estiment qu'il faudrait consentir à des réductions des émissions « sept fois plus fortes d'ici à 2030 pour nous conformer à l'Accord de Paris, et limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C au-dessus des températures préindustrielles ».
Les sept dernières années (de 2015 à 2021) ont été les plus chaudes jamais enregistrées, souligne l'OMM.
« La probabilité que la température moyenne durant l'une des cinq prochaines années dépasse de 1,5 °C celle qui prévalait entre 1850 et 1900 est de 48 %.
Compte tenu de la persistance du réchauffement climatique, nous ne pouvons pas exclure un franchissement de points de bascule dans le système climatique », alerte l'agence onusienne. Les conclusions du rapport « sont sans équivoque » et soulignent « l'urgence d'atténuer les émissions et de s'adapter aux évolutions ».
D'après le Programme des nations unies pour l'environnement (Pnue), de nouveaux engagements nationaux d'atténuation pour 2030 laissent entrevoir une réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais « ils restent insuffisants ».
Ils devraient être « quatre fois plus ambitieux » pour nous remettre sur la voie d'une limitation du réchauffement à 2 °C et « sept fois plus » pour une limitation à 1,5 °C.
Selon les estimations (établies avec une probabilité de 66 %) pour le XXIe siècle, le réchauffement planétaire se situera à 2,8 °C (entre 2,3 °C à 3,3 °C), si l'on s'en tient aux politiques actuelles, ou à 2,5 °C (entre 2,1 °C et 3,0 °C), si l'on respecte les engagements nouveaux ou actualisés.
« Collectivement, s'ils s'en tiennent aux politiques actuelles, les pays ne parviendront pas à respecter leurs engagements nouveaux ou actualisés », prévient le Pnue.



De Jean-Loup CARUANA : La production de bois-énergie doit être limitée !


La production de bois-énergie doit être limitée parce que la demande (en forte augmentation) risque de dépasser rapidement le potentiel de production durable.
Même si la solution à court terme consiste en partie à brûler du bois pour assurer la sécurité énergétique du continent, un «principe de cascade» devrait être appliqué. Selon ce principe, la biomasse doit être réservée aux usages les plus pertinents à chaque étape et également être recyclée le plus longtemps possible jusqu’à ce qu’elle soit finalement brûlée pour produire de l’énergie, détaille M. Niinistö Nous sommes déjà en train de développer des méthodes d’utilisation des résidus de plus en plus efficaces au lieu de les simplement brûler.
La combustion donne le produit de moindre valeur que l’on peut obtenir de l’arbre, donc rien qui peut être utilisé d’une meilleure manière ne devrait être brûlé», a déclaré l’eurodéputé Finlandais."


bois en granulés

De Jean-Loup CARUANA : Le bois-énergie toujours champion dans la course aux combustibles les plus polluants ?

Le bois-énergie toujours champion dans la course aux combustibles les plus polluants (graph 1). Il tient la première place dans 17 catégories sur 23, avec des avances parfois considérables comme par exemple pour les HAP, les particules fines, le plomb ou le monoxyde de carbone.
Des marges de progrès existent cependant encore, puisque le bois est largement battu sur les NOx par le gazole, et sur le SO2 et le mercure par le charbon.
Même dans le championnat "tous secteurs" (graph 2), le bois arrive à se hisser en haut du podium dans les catégories HAP et particules fines !
On attend avec impatience le prochain rapport SECTEN du CITEPA pour voir si le bois-combustible a gardé sa médaille de plus gros pollueur en 2022.


poele


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Vous pouvez consulter l'article original sur ce lien
_______________________________________________________________________________________________ Forêts françaises : limiter l’usage du bois est une fausse bonne idée
TRIBUNE. Meriem Fournier, de l’Inrae, estime que seule une filière performante peut relever les défis du changement climatique qui touche nos massifs.
Par Meriem Fournier*
Publié le 01/01/2024 à 09h00, mis à jour le 01/01/2024 à 12h58
Temps de lecture : 4 min
L'effondrement du puits de carbone forestier, confirmé par de récents articles de presse et les chiffres de l'IGN et du Citepa, rend impérative une réaction éclairée et proactive. Ce déclin – qui est la résultante d'une pompe à carbone forestière moins efficace – n'est malheureusement pas une surprise. Cette chute découle de plusieurs phénomènes, en tête desquels le réchauffement climatique.
Le concept de pompe à carbone désigne le processus par lequel les forêts absorbent le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère (par la photosynthèse) et le stockent. Pour faire d'une forêt une pompe à carbone avec un bilan net très positif de séquestration du CO2, plusieurs conditions doivent être réunies.
Les arbres doivent pousser de manière significative – une caractéristique observable surtout dans des jeunes forêts, notamment en expansion sur la déprise agricole –, le réservoir du sol ne doit pas diminuer et le stockage ne doit pas être compromis par des mortalités massives des arbres.
La newsletter sciences et tech
Force est de constater que les forêts françaises ne bénéficient plus de telles conditions. En effet, le couvert forestier est plus important que jamais, puisque l'on compte 17,3 millions d'hectares en France métropolitaine, soit 31 % du territoire, et toujours en expansion. Mais les dispositifs de suivi notent une nette augmentation de la mortalité des arbres : + 80 % en dix ans, exacerbée par le changement climatique. Une situation dessinée de longue date, qui impose un constat sans surprise : le puits de carbone baisse.À LIRE AUSSI Ces arbres malades du climat qui résistent mal aux épidémiesDepuis le milieu du XXᵉ siècle, le stock de carbone de la forêt augmentait de manière constante, d'environ une tonne par hectare chaque année. Nos forêts françaises contiennent aujourd'hui 176 tonnes de carbone par hectare (sol et biomasse). Des hectares de forêts qui disparaissent, c'est, d'un coup, plus d'une centaine d'années d'accumulation lente qui est perdue. Préserver l'intégrité de nos forêts devient ainsi une nécessité pour maintenir non seulement leur rôle en tant que puits de carbone, mais également leur contribution à la biodiversité et à la santé globale de nos écosystèmes.
La capacité de stockage des forêts est donc directement influencée par les contraintes climatiques, en particulier les périodes de sécheresse car, sans eau, pas de végétaux. On voit, par exemple, que le stock en carbone dans les forêts est actuellement deux fois inférieur en zone méditerranéenne que dans le Grand Est.

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Accueil Actualités Ce revêtement révolutionnaire pourrait diviser par 2 le coût des électrolyseurs alcalins ElectrolyseursAbonnés Ce revêtement révolutionnaire pourrait diviser par 2 le coût des électrolyseurs alcalins 10.07.2024 17:00 Jean-Luc PONCIN PARTAGER La société Oxford NanoSystems (ONS) a mis en route un électrolyseur de démonstration qui utilise son revêtement en alliage « nanoFlux ». Objectif : vérifier, à échelle réelle, les modélisations de laboratoire. L’enjeu est de taille puisque, s’il est confirmé qu’il permet de doubler la production d'hydrogène dans les électrolyseurs alcalins ; un énorme potentiel commercial s’ouvre pour ONS. Si les électrolyseurs alcalins sont moins onéreux que leurs homologues PEM ou AEM, en particulier de par la production de masse chinoise, ils représentent néanmoins un coût très important dans la chaîne de valeur de production de l’hydrogène. De nombreux acteurs se sont donc attelés à proposer des solutions qui permettent d’en abaisser le coût (tant en termes d’investissement que de maintenance).